C'est suite à leur morceau sur la compilation "Guitars That Ate My Brain" que la paire de guitaristes de DÅÅTH s'est vu offrir l'opportunité d'un album complet, évidemment instrumental, sur le label des guitaristes virtuoses Magna Carta.
Pari délicat et pari clairement réussi pour les deux copains, qui réalisent une belle prouesse: proposer un album qui se tient, qui est très varié, tout en proposant un univers bien à eux, sans pour autant totalement sonner comme leur groupe officiel.
Alors oui, il est assez aisé de reconnaître leur patte. L'ambiance distillée ici, est tout sauf optimiste, les constructions harmoniques sont volontairement sombres, souvent malsaines et dignes d'un train fantôme ou d'une cérémonie vaudou (certains sons me font immanquablement penser à celui d’une scie musicale dont les harmonies résonnent bien avec le vaudou dans ma tête, allez savoir pourquoi…). Ajoutez à cela leur faconde à faire du bourrin, type leur Death Metal habituel, le tout agrémenté de shred bien technique et mélodique, et vous avez de quoi réfléchir, analyser et apprécier avec cet album.
Pour moi qui suis de près DÅÅTH, j'avoue véritablement rentrer dans leur univers lugubre. Emil est une véritable boîte à musique et Eyal a une facilité de composition et d'arrangements complexe et réfléchie, qui pousse à s'intéresser à leur univers. Ces deux-là forment, à mon sens, une des paires de gratteux de référence des années 2000, après les Tipton/Downing ou les Smith/Murray le siècle dernier. A suivre de très près!
Ah oui, et petit détail qui tue, la pochette est comme l’album, bien décalée (tiens mon impression de vaudou vient peut-être aussi d’elle ;) ), et surtout, c’est Sean Reinert qui martèle les fûts sur cet album, et cela s’entend, grande classe !
Pareil que la chro, l'univers qu'ils dépeignent à travers l'album est saisissant. Même si l'on reconnaît aisément la patte Levi/Wrestler, leur musique apporte un quelque chose de nouveau. Les chansons sont bien fignolées/ficelées, regorgent de détails et sonnent d'une manière cohérente. Juste un ptit bémol, un titre dispo en exclu sur le site magna carta n'a pas été retenu alors que le pont mélodique était juste sublime. C'était juste histoire de chouiner.
En tout cas, Avalanche Of Worms vaut vraiment le détour. C'est confirmé et validé, les gratteux de Daath ont un potentiel énorme. En attendant de nouveaux efforts en solo ou avec Daath.
nocturnus1977 Membre enregistré
Posté le: 05/08/2010 à 11h46 - (85909)
Un chouette projet guitare metal instrumental!
Un son gras, des solos de hautes volées, des rythmiques qui déchirent...
Dura mater est par exemple un morceau formidable entre Cacophony - Michael Romeo (The dark Chapter) - Loomis
C'était quoi le titre qui n'a pas était retenu?
Tu l'as en mp3?
BozKiller Membre enregistré
Posté le: 09/08/2010 à 13h12 - (86008)
@Maxgrind: oui je veux bien aussi le titre non retenu!!!! (le Boz, qui rentre de vacances ;)
Moulinexxx Membre enregistré
Posté le: 14/08/2010 à 17h35 - (86163)
Merci pour la découverte, c'est vraiment grandiose, très rafraîchissant !
Du coup faut que je me penche sur Daath...
Luther Membre enregistré
Posté le: 29/11/2010 à 08h22 - (89350)
Un album passionnant de la première à la dernière note
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Pari délicat et pari clairement réussi pour les deux copains, qui réalisent une belle prouesse: proposer un album qui se tient, qui est très varié, tout en proposant un univers bien à eux, sans pour autant totalement sonner comme leur groupe officiel.
Alors oui, il est assez aisé de reconnaître leur patte. L'ambiance distillée ici, est tout sauf optimiste, les constructions harmoniques sont volontairement sombres, souvent malsaines et dignes d'un train fantôme ou d'une cérémonie vaudou (certains sons me font immanquablement penser à celui d’une scie musicale dont les harmonies résonnent bien avec le vaudou dans ma tête, allez savoir pourquoi…). Ajoutez à cela leur faconde à faire du bourrin, type leur Death Metal habituel, le tout agrémenté de shred bien technique et mélodique, et vous avez de quoi réfléchir, analyser et apprécier avec cet album.
Pour moi qui suis de près DÅÅTH, j'avoue véritablement rentrer dans leur univers lugubre. Emil est une véritable boîte à musique et Eyal a une facilité de composition et d'arrangements complexe et réfléchie, qui pousse à s'intéresser à leur univers. Ces deux-là forment, à mon sens, une des paires de gratteux de référence des années 2000, après les Tipton/Downing ou les Smith/Murray le siècle dernier. A suivre de très près!
Ah oui, et petit détail qui tue, la pochette est comme l’album, bien décalée (tiens mon impression de vaudou vient peut-être aussi d’elle ;) ), et surtout, c’est Sean Reinert qui martèle les fûts sur cet album, et cela s’entend, grande classe !
Rédigé par : BozKiller | 16/20 | Nb de lectures : 12533